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Par madagascar-reporta, le 19.07.2011
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Par madagascar-reporta, le 19.07.2011
· Le pillage de l’île continue dans la région d’Analanjirofo
· Trafic de bois de rose
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Date de création : 18.11.2010
Dernière mise à jour :
08.05.2012
38 articles
TULEAR - les déplacements sur la plage de la Batterie, située au Nord de la ville de Tuléar sont formellement déconseillés. La fréquentation de cette plage doit impérativement être évitée en raison d’agressions récentes d’une exceptionnelle violence.
A Madagascar, l'élection présidentielle française a fait la Une de toute la presse francophone, sans exception, lundi 7 mai 2012. La présidence de Nicolas Sarkozy a marqué le paysage politique de Madagascar. C'est pendant son mandat, en 2009, qu'a eu lieu la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina, qui a renversé le président de l'époque, Marc Ravalomanana. La position de la France, pendant et depuis cet événement, continue de faire débat. Avec l'élection de François Hollande à la présidence de la République française, l'opposition au régime de transition appelle à un changement.
Madagascar une partie de l'opinion publique pense que la France a soutenu, voire organisé, la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina. Selon Mamy Rakotoarivelo, président de la Chambre basse du Parlement, et chef de la mouvance qui soutient l'ex-président Marc Ravalomanana, la présidence de Nicolas Sarkozy laisse un souvenir, au minimum, «mitigé» : «dès que monsieur Ravalomanana est parti, on a senti que la France avait une position plutôt tranchée en faveur du coup d'Etat qui a été organisé à Madagascar, et donc on a senti un à priori plutôt positif pour monsieur Andry Rajoelina l'auteur du coup d'Etat, de la part de la France».
Pour justifier ces propos, le président du Congrès de la transition cite trois noms : «Claude Guéant qui était à l'époque secrétaire général de l'Elysée, monsieur André Parrant qui est le conseiller Afrique de Nicolas Sarkozy, monsieur Bourgi qui est le conseiller occulte, le tenant de la Françafrique à l'Elysée, ... ont fait des déplacements assez périodiques à Madagascar pour assurer monsieur Rajoelina du soutien de la France.»
Mamy Rakotoarivelo lance un appel à la gauche française pour une approche désormais «différente» selon ses termes de la résolution de la crise à Madagascar. La France a toujours nié avoir eu un rôle quelconque dans la prise de pouvoir, en 2009 d'Andry Rajoelina.
Source: RFI
1.200.000 Ar de perte par mois
Les gérants de stations- services sont confrontés à d’importantes difficultés financières. Les pertes qu’ils doivent supporter s’élèvent à près de 1.200.000 Ariary par mois, a-t-on appris de l’un d’eux.
De sources informées, des stations services ont procédé depuis peu à une compression du personnel si d’autres ont dû garder leur personnel de crainte que les employés ne se retournent contre eux. Mais le plus grave, c’est que des gérants sont allés jusqu’à démissionner. En effet, l’activité n’est plus rentable depuis que les marges variables ont été supprimées par les compagnies pétrolières suite à la fixation du prix à la pompe décidé par l’Etat. A l’heure actuelle, plusieurs stations d’essence ont fermé leurs portes et attendent une nouvelle gérance. Il en est ainsi, par exemple, d’une station située à Amboditsiry qui n’est pas la seule dans ce cas. Quelques stations Shell et Jovenna en ville ont déjà fermé leurs portes, a-ton appris. Les 32 Ariary par litre perçus par les stations services ne permettent aux gérants de ne couvrir que les charges fixes qu’ils doivent payer.
Ceux qui continuent à exercer tant bien que mal lancent un cri de détresse au Ministère de tutelle pour se pencher sur leur situation. Faute de quoi, ils seront contraints prochainement de suspendre leurs activités, sans aucun avertissement, a fait savoir un responsable auprès d’une station service. Cela aura des répercussions considérables sur la vie de la population, le carburant étant un produit stratégique, indispensable au quotidien des citoyens.
Claudia R.
Tir à la fronde du cortège "présidentiel ": La famille de Haja va déposer plainte
La famille de Hajarimananirainy Clermont a décidé de porter l’affaire en justice. Pour rappel, les forces de l’ordre avaient accusé le défunt d’avoir lancé des projectiles sur le cortège présidentiel, à la suite de quoi il a trouvé la mort dans des conditions encore incertaines.
La famille a tenu à démentir la déclaration d’un officier de police sur les conditions ayant entraîné la mort de leur proche, qui serait due à une chute accidentelle. Les membres de la famille favorisent plutôt la thèse de l’homicide volontaire. Une chute accidentelle n’aurait pas causé 4 fractures à la fois, ont-ils dénoncé, et ce, à différents endroits de son crâne. Son grand frère a également évoqué l’existence d’un témoin qui aurait retracé le parcours du défunt quelques heures avant sa mort dans une lettre anonyme.
Hajarimananirainy Clermont aurait été, selon lui, interpellé par 6 éléments de la force d’intervention de la police (FIP) aux environs de 23 h, pour un contrôle d’identité au niveau du parking jouxtant une église sise aux 67 Ha.
Une vive altercation s’en serait suivie suite à une remarque faite par Haja, lequel aurait déclaré qu’une telle procédure ne relevait pas de l’attribution des éléments de la FIP. Ils l’auraient ensuite menotté puis tabassé à coups de crosses de fusil.
Outre la disparition d’une somme estimée à 20.000 Ariary, l’équivalent de 2 jours de versements que Haja avait en sa possession, ses proches ont expliqué qu’aucun cortège présidentiel n’était passé au niveau des 67 Ha, surtout à une heure aussi tardive. La famille exige la vérité sur cette affaire.
L.R
Trafic de bois de rose : «Publiez les noms des impliqués», réclame Patrick Zakariasy
Lors d’une conférence de presse organisée hier au Restaurant l’Essentiel à Analakely, Patrick Zakariasy, un notable malgache membre des Tangalamena, a dénoncé l’implication d’un haut responsable étatique dans le trafic de bois précieux, notamment de bois de rose.
Ce notable malgache s’appuie sur les données du rapport rédigé par Global Witness sur l’exportation illicite de bois de rose en 2010 pour justifier sa thèse. Un document qui montre dans un extrait vidéo, la présence de responsables étatiques malgaches et de certains opérateurs chinois dans l’exploitation de bois de rose, une espèce en voie de disparition selon ce rapport.
En termes de chiffres, Patrick Zakariasy de déclarer que 11.870 conteneurs de bois précieux ont été exportés en 2010 avec plus de 1.000 milliards d’Ariary de taxes perçues. Le service des douanes, les entreprises de transports et de transit et même le Bureau Indépendant Anti-Corruption seraient concernés. Patrick Zakariasy accuse d’ailleurs le Bianco d’être assujetti à la HAT.
Pour ce notable, le problème a pris une dimension internationale. Même si les sites naturels d’où provenaient ces bois précieux figurent parmi le patrimoine national, ils n’appartiennent pas uniquement aux Malgaches mais à l’humanité toute entière, a expliqué Patrick Zakariasy. Raison pour laquelle le Tangalamena déclare que le régime actuel «dilapide les richesses nationales et détruit un patrimoine mondial ».
Les dirigeants de la HAT se trouvent dans une impasse totale, estime Patrick Zakariasy, et ils emmènent avec eux le peuple malgache, seule victime de cette situation de crise à laquelle le pays est confronté.
Marc A.
De source concordante, le chef de la Région Analanjirofo, SAINA Michel aurait vendu un terrain domanial sur l’île de Ste Marie pour 50 MILLIARDS de Fmg.
Le produit de la vente serait en grande partie (35 Milliards FMG) affecté à l’achat d’un bâteau destiné à assurer la liaison régionale, sans doute pour participer à l’exportation illicite des bois de rose.
Malgré ce scandale et sa grande impopularité locale, la HAT ne prendrait pas le risque d’embêter le personnage. En effet, en tant que chef de la Région concernée, SAINA Michel est un personnage clé dans le trafic des bois de rose. Il connaît sans doute beaucoup de choses notamment les personnes impliquées telles que la propre soeur de Rajoelina, certains membres de la famille du PM et les milliardaires locaux à l’instar d’Arlan associé à Mamy Ravatomanga (PDG de SODIAT) connus pour être les financeurs de la HAT.
Entre truands, on se tient par la barbichette!
Dès qu’on parle de la région de Sofia, on pense tout de suite à Hasyma ou encore à la société de la cotonnerie de Madagascar. Actuellement que cette société ne fonctionne plus, bon nombre de paysans se tournent vers la plantation de riz, d’oignon ainsi que l’élevage de tilapia et surtout de zébus.
PALUDISME
Une maladie à bouter hors de Madagascar !
La journée mondiale de la lutte contre le paludisme a été célébrée le 25 avril dernier. La Grande île a débuté cette grande célébration par une caravane dans la région du Sofia du 27 au 30 avril. Mampikony, Port-Bergé, Marovantaza, Anjiningina I et Antsohihy ont été les principales villes. Ecarter le paludisme hors de cette région et surtout hors de Madagascar tel est le but de cette campagne et le fait de choisir cette région n’est pas un hasard car Antsohihy demeure parmi les principaux foyers du paludisme à Madagascar.
« Comme chaque année, Madagascar célèbre le 25 avril, journée mondiale de la lutte contre le paludisme, en coeur avec plusieurs pays du monde entier. Cette année, le thème de cette journée consiste dans les « progrès réalisés et leurs impacts » a expliqué les premiers responsables de la direction de la contre le paludisme à Madagascar. Pour ce faire, le slogan de l’organisation mondiale de la santé (OMS), adopté par la région africaine est « ensemble, nous pouvons faire plus ».
Le paludisme touche environ 40% de la population mondiale. Madagascar n’est pas en reste car en 2010, environ 200 000 individus ont été touchés directement par cette maladie. Certains districts étant plus touchés que les autres. Suite à la campagne de distribution de moustiquaires effectuée en novembre dernier, une enquête d’évaluation des résultats est prévue cette année.
Le choix du district d’Antsohihy et surtout de la région du Sofia comme chef-lieu de la célébration de cette journée mondiale provient essentiellement de la recrudescence des cas de paludisme qui y sont enregistrés. En effet, la comparaison des données des tests de diagnostic rapide (TDR) positifs du paludisme dans 3 districts de la région du Sofia, à savoir Antsohihy, Mampikony et Port-Bergé a montré une nette augmentation entre 2008 et 2010. Pour le seul district d’Antsohihy, le nombre de TDR positif est de 10 fois plus élevé en 2010 qu’en 2008.
Sensibilisation d’assainissement
La campagne a surtout été basée sur une grande sensibilisation d’assainissement de tous les fokontany de ces trois communes. Pour ce faire, plusieurs activités ont été ainsi prévues, notamment la caravane de lutte contre le paludisme, ainsi que des coupes pour les fokontany les plus méritants, c’est-à-dire ceux qui ont pu réaliser des exploits dans le domaine de l’assainissement.
Le maire d’Antsohihy, lors de la célébration le 30 avril dernier, a réitéré les exploits de sa commune urbaine. En effet, durant quelques jours d’assainissement, des milliers d’individus ont travaillé jours et nuits pour assainir les canaux d’évacuation de la ville. Les ordures ont atteint un tonnage record de 120 camions.
« Ensemble, nous pouvons faire plus », ce slogan épouse bien celui du ministère de la Santé publique, organisateur de l’événement qu’est « la santé pour tous ». Dans ce dessein, bon nombre de partenaires ont répondu à l’appel à savoir l’OMS, évidemment, qui n’est autre que le coorganisateur de l’événement à Madagascar, ainsi que PSI Madagascar, Homéopharma et bien d’autres encore. « La campagne vise surtout à la vulgarisation de l’utilisation de l’ACTm, l’unique médicament qui peut débouter actuellement les virus du paludisme dans le monde.
Durant cette campagne, les gens ont également été sensibilisés à ne plus utiliser la néoquine ou encore la quinine et encore moins la nivaquine, des médicaments qui ont été prouvés inefficaces contre cette maladie.
PORT-BERGE10 communes productives enclavées !
Depuis la période des pluies de l’an dernier, 10 communes du district de Port-Bergé sont actuellement enclavées. 10 communes qui sont, si on peut le dire ainsi, le silo de riz de ce district et qui arrive même à subvenir aux besoins en riz de plusieurs autre districts de la région du Sofia.
Si à Antananarivo, le kilo du riz avoisine les 1500 ariary, dans ces 10 communes ce même riz se vend à 350 ariary. La cause de ce problème n’est autre que le disfonctionnement du bac reliant les deux communes de Port-Bergé I et Port-Bergé II. Ce bac, actuellement ensablé dans la rivière de Bemarivo ne peut plus fonctionner et les paysans n’arrivent plus à acheminer les récoltes à Port-Bergé.
« Cette situation ne peut plus durer ! » a affirmé Olivier Rabeamina alias « Lekarany », maire de Tsarahasina, une des 15 communes de Port-Bergé. « Etant maire de Tsarahasina, c’est-à-dire, porte-parole de la population de cette commune, et en même temps utilisateur direct de ce bac en tant qu’opérateur économique, on arrive à la conclusion que cette situation n’est plus supportable pour une population majoritairement cultivatrice. Des hauts responsables de l’Etat sont venus visiter les lieux du désastre (c’est-à-dire le bac reliant les deux principales communes de Port-Bergé à savoir I et II). Ils ont promis de se pencher sur le problème. Pourtant, jusqu’à l’heure actuelle, rien n’a été fait » affirmait-il toujours.
Le maire de Port Bergé II, a également réitéré ses souhaits de débuter les travaux dès maintenant car si les gros œuvres ne sont pas terminés d’ici le mois de juin, la population de ces 10 communes enclavées, utilisant ce seul passage pour acheminer leurs produits hors de leur zone, souffriront encore pour la prochaine saison de pluie.
Selon toujours ces deux maires, il faudrait au moins 60 millions d’ariary pour la construction d’un bac pouvant remplacer celui qui est actuellement endommagé. Une promesse a déjà été faite tant par le ministre des Travaux publics lors de sa visite sur place pour les dégâts cycloniques causés par Bingiza que par le premier ministre, chef du gouvernement lors de son dernier passage dans cette région. Toutefois, la population attend avec impatience la réalisation de cette promesse car leur survie en dépend.
Après Hasyma, les autres richesses …
Dès qu’on parle de la région de Sofia, on pense tout de suite à Hasyma ou encore à la société de la cotonnerie de Madagascar. Actuellement que cette société ne fonctionne plus, bon nombre de paysans se tournent vers la plantation de riz, d’oignon ainsi que l’élevage de tilapia et surtout de zébus.
Rien que pour Port-Bergé, on comptait en 2010 plus de 150 000 têtes de zébus et cela devrait atteindre plus de 200 000 pour cette année. Tsarahasina, une petite commune de ce district en compte à elle seule plus de 10 000 têtes.
Ayant pour capitale le district d’Antsohihy, cette région située dans la province de Mahajanga s’étale sur une superficie de 52,504 km2 pour environ 1 million de population. Historiquement, son nom vient du fleuve Sofia qui traverse la plupart des districts de la région.
La région de Sofia est composée de 7 districts et 108 communes à savoir Analalava (13 communes), Antsohihy (12), Bealanana (13), Befandriana Avaratra (12), Boriziny ou Port-Bergé (15), Mampikony (10) et enfin Mandritsara (28).
Deux sous-ensembles régionaux
Les paramètres physiques et agro-écologiques font état de deux sous- ensembles régionaux, à savoir, la zone des Hauts Plateaux du Nord et la zone basse du Nord-Ouest.
Quatre des sous-préfectures (Antsohihy, Port-Bergé, Analalava, Mampikony) appartiennent à la zone agro-écologique du Nord-Ouest, et trois (Mandritsara, Befandriana- Nord et Bealanana) constituent les Hauts-Plateaux du Nord.
La zone haute, à plus de 1 000 m d’altitude, constitue le Nord-Est et l’Est. Il s’agit d’une zone fortement dégradée, fréquemment exposée aux feux de brousse. Les hauts plateaux du pays de l’Androna correspondent à une zone de riziculture irriguée traditionnelle soutenue par l’élevage bovin. Les cultures sur brûlis et les cultures de rente sont très développées dans les sols ferralitiques lessivés. La partie septentrionale (moitié nord d’Analalava) constitue une sous zone de production de cultures pérennes largement représentées par le café, le poivre et le cacao. La partie centrale (moitié Sud d’Analalava) et toute la sous-préfecture d’Antsohihy est un secteur quasi-exclusif des cultures vivrières avec prédominance de la riziculture traditionnelle.
Le secteur sud, Sous-préfecture de Port-Bergé et de Mampikony, constitue le domaine des cultures industrielles sur baiboho avec association des cultures vivrières et maraîchères sur près de 65 % de la superficie de la zone. La zone basse ou « baiboho » inclut la partie Ouest et Nord-Ouest où se trouvent alternés plaines, collines et lambeaux de plateaux résiduels.
Les zones de production sont concentrées dans les dépressions (Ankaizina), lacs, baiboho et vallées (la Loza, la Sofia et surtout la Bemarivo). Les sols, enrichis par des apports fluviaux sont favorables aux cultures vivrières diversifiées (riz, manioc, maïs, bananiers, canne à sucre, oignons…) et industrielles (tabac, coton).
Une région à dominance Tsimihety
De la partie Est, Bealanana- Befandriana – Mandritsara, à partir de Rantabe- Manambolosy, point de pénétration des Tsimihety et des Betsimisaraka sur l’île, les Tsimihety se sont dirigés vers l’ouest, le seuil de l’Androna (800 m d’altitude). Ils ont occupé les plaines de Mandritsara et de Befandriana au cours du XIX siècle, lesquelles sont devenues le berceau du peuple Tsimihety. Très mobiles, ceux-ci ont envahi les plaines de Mangindrano et de Bealanana, peuplés à l’origine de Sakalava éleveurs et pêcheurs, les refoulant vers le Nord et l’Ouest (Analalava). Le pays Tsimihety s’étend ainsi sur toute la zone et l’occupation s’est faite par essaimage de la population d’une vallée dans l’autre. A l’origine, les Tsimihety avaient des coutumes et des systèmes de cultures analogues à ceux des Betsimisaraka (élevage extensif dans les zones basses, cultures en semis direct sur brûlis, cueillette …), puis avec la pression démographique (3,8%/an de taux d’accroissement) et l’établissement de concessions de type européen (caféraie, riziculture…) pendant l’ère coloniale, une évolution s’est observée dans les activités agricoles : cultures de bas-fonds, plantations de cultures de rente, exploitation des raphières…
Sur la partie Ouest (Analalava – Antsohihy – Port Bergé - Mampikony) par contre, le véritable peuplement de la zone date de la première moitié du XXe siècle avec l’établissement d’un roitelet Tsimihety en 1911 dans le village de Tsarahasina
« La forêt, principal habitat de ces espèces perd du terrain à une vitesse excessive. L’on estime aujourd’hui qu’elle perd annuellement 800 km2 de sa superficie », souligne Tiana Ramahaleo, de WWF Madagascar.
Les chercheurs scientifiques ont trouvé plusieurs nouvelles espèces de faune et de flore qui nous laisse croire que la Grande île n’a pas fini de nous étonner : entre 1999 et 2010, 614 espèces ont été découvertes, selon le rapport sur les nouvelles espèces présenté lundi par WWF Madagascar, à son siège à Antsakaviro. « Ces espèces spectaculaires nous donnent une image des enjeux de la conservation à Madagascar et ce rapport sur les espèces illustre, encore une fois, l’importance des écosystèmes malgaches » souligne Nanie Ratsifandrihamanana, directrice de la conservation de WWF Madagascar.
Trésors ignorés, trésors perdus…
En matière environnementale, le paradoxe malgache est inquiétant : la totalité des espèces vivant sur le territoire n’est pas connue, celles qui sont déjà connues ou qui viennent d’être découvertes sont fortement menacées. « La forêt, principal habitat de ces espèces animales ou végétales perd du terrain à une vitesse excessive. L’on estime aujourd’hui qu’elle perd annuellement 800 km2 de sa superficie », souligne Tiana Ramahaleo, coordinateur du programme Espèces et science de la conservation, au sein de WWF Madagascar.
La déforestation a des conséquences aux proportions dévastatrices. « Certaines espèces de lémuriens participent à la pollinisation de certaines plantes. La destruction de leur habitat qu’est la forêt rompt la chaîne naturelle de régénération, menaçant autant l’animal que la plante », explique le primatologue Jonah Ratsimbazafy, secrétaire général du groupe d’étude et de recherche sur les primates à Madagascar. Les feux de brousse ne sont pas les seules pressions qui menacent nos forêts : « La destruction à petite échelle mais généralisée des habitats, essentiellement pour le bois de feu et la production de charbon de bois. L’agriculture de subsistance, le pâturage du bétail et les espèces invasives provoquent aussi des dégradations environnementales » relate le rapport 2011.
Des forêts pour les hommes
L’examen de photographies aériennes montre qu’entre 1950 et 2000, Madagascar a perdu 40% de son couvert forestier et 80% de ses « cœurs de forêts », qui représentent la zone située à plus d’un kilomètre à l’intérieur du périmètre forestier. Au-delà de l’importance des forêts pour la survie de la faune et de la flore, la conservation de celles-ci est essentielle pour les hommes. « Les forêts assurent plusieurs fonctions comme la protection des bassins versants, la fourniture de biens et services économiques telles que l’alimentation, le bois et autres produits forestiers non ligneux. Elle garantit des biens sociaux et doivent ainsi être utilisées durablement pour leurs valeurs scientifique, économique et sociale », toujours selon Fara Lala Razafy, leader écorégional du programme Ala Alitsinana au sein du WWF. Un point de vue qui rejoint le thème de l’année internationale de la forêt (2011) : des forêts pour des hommes.
A terme, l’objectif est de faire en sorte que les communautés puissent vivre et se développer, dans le respect de l’environnement qui les entoure : « Actuellement, WWF travaille à la mise en place d’un réseau d’aires protégées représentatives de ces écosystèmes et promeut des alternatives de subsistances durables, afin que les communautés puissent vivre sans détruire la biodiversité qui les entoure » affirme Nanie Ratsifandrihamanana, directrice de la conservation de WWF.
Quelques nouvelles têtes…
Un caméléon « new age »
Une couleur verte acidulée, un peu glamour, un peu rock’n’roll, un look brillant et un brin...tendance ? Le Furcifer timoni qui vit dans les forêts du massif de la Montagne d’Ambre frappe par son leur allure assez originale. L’espèce a été décrite en 2009 et la découverte du Furcifer timoni a été particulièrement surpris les herpétologistes, dans la mesure où ces reptiles ont déjà été recensés au détail, depuis plusieurs années. Au total, 11 nouvelles espèces de caméléons ont été découvertes depuis 1999.
Une orchidée… bonbon12 nouvelles espèces d’orchidées ont été découvertes depuis 1999. Parmi celles-ci, une espèce assez belle : le Polystachya clareae. Orange vif et même luminescent, cette espèce trouvée dans la forêt de la région de Manjakandriana, a été décrite en 2003. Ses feuilles sont vertes, avec une brillance plutôt chatoyante. En été, saison de sa floraison, des fleurs orange naissent en épis sur trois branches. Et parce qu’elle a décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin, cette orchidée exhale un parfum de… bonbons au citron.
Un poisson aux lèvres…bleusCe poisson est le Paretroplus tsimoly, aussi connu sous le nom de Lamena ou “lèvres bleues”. Cette nouvelle espèce, de 25 cm de long, a été scientifiquement décrite par les scientifiques en 2001. Adulte, le Lame a des lèvres charnues et…bleues bien que son nom originel – Lamena – signifie « rouge » en référence au rouge brillant qui borde ses nageoires et le pourtour de ses yeux. Son corps, par contre est orange doré. Cette espèce vit dans les rapides des rivières ou dans les bassins plus calmes au fond rocailleux. À l’origine, elle a peuplé les rivières Akalimotra et Boinakely. Aujourd’hui, on en retrouve aussi dans le bassin de la rivière Kamoro. Au cours de la dernière décennie, 17 espèces de poissons ont été découvertes.
Une araignée qui aime tisser !Cette araignée dorée et orbitèle (qui tisse sa toile de manière circulaire) est baptisée Nephila Komaci. Décrite en 2009, succédant à la première espèce de Nephila, décrite en 1879. Le Nephila Komaci est l’une des plus grandes espèces d’araignée tisseuse, connues pour confectionner d’immenses toiles de soie dorée, de plus d’un mètre de diamètre. Cette espèce se détermine aussi par un dimorphisme sexuel extrême : les femelles ont un corps cinq fois plus grand que les mâles : 39,7mm contre 8,7mm ! Les scientifiques estiment que le Nephila Komaci tisse la plus grande toile du genre. Plus de 41 000 espèces d’araignées ont été identifiées entre 1999 et 2010. 500 espèces s’ajoutent à la liste tous les ans, sachant que seuls trois spécimens d’araignées orbitèles dorées ont été découverts au cours de la dernière décennie.
Un serpent PatchworkDécouvert en 2010 dans le parc national de Makira, ce serpent est le Liophidium pattoni qui se distingue par une palette de couleurs exceptionnelle. Long de 41 cm, ce serpent a un dos noir parcouru de quatre raies ondulées horizontales roses qui se fondent dans des couleurs bleu gris à mi-corps. Son ventre est jaune brillant. 61 reptiles ont été découverts au cours de la dernière décennie.
Quelle bûche, ce gecko !Le gecko à queue plate Uroplatus pietschmanni a très longtemps échappé au regard des chercheurs. Et pour cause, son camouflage est la réplique parfaite des écorces d’arbre. Découvert en 2003 dans la forêt tropicale de l’Est malgache, il mesure 13 cm de long et vit dans les branchages épais. On suppose qu’il est endémique d’Amboasary Gara. Depuis 2004, l’ensemble du genre Uroplatus a été inscrit en Annexe II de la CITES.
Plus de 614 espèces ont été découvertes à Madagascar entre 1999 et 2010. Sur ces nouvelles espèces, on compte 40 mammifères, 42 invertébrés, 17 poissons, 69 amphibiens, 61 reptiles et 385 plantes.
Dossier réalisé par Mialisoa Randriamampianina |
En ce qui concerne le PNR, en particulier, ce site n’a pas connu la crise dans la mise en œuvre de ses activités du développement et de l’écotourisme. L’objectif annuel fixé qui consiste à augmenter de 20% le nombre des touristes a été largement dépassé chaque année, voire plus ces quatre dernières années (voir tableau ci-dessous), sauf pour l’année 2009, période de crise à laquelle l’affluence des visiteurs a été réduite de moitié. Plus précisément, en référence avec le nombre des touristes en 2008, par exemple, soit de 24.542, celui de l’année 2009 était de 12.058, une réduction de plus de 50%. En revanche, l’affluence des visiteurs s’est vite reprise en 2010 ayant un nombre de 19.395, soit une hausse du taux de fréquentation de 69,58% toujours par rapport à celui du 2009.
Vers la reprise à la normale
Tout compte fait, la crise n’a pas engendré de graves répercussions dans la réalisation des objectifs des projets écotouristiques au sein du parc Ranomafana depuis l’année 2006 jusqu’à ce jour. « La situation du mois de janvier au mois de mars de cette année a montré également une nette amélioration de la fréquentation des touristes et en cette haute saison touristique qui vient de commencer, le PNR en partenariat avec les opérateurs locaux et les agences de voyage semble déjà prêt pour accueillir les visiteurs dont l’affluence s’affiche prometteuse », s’est exprimé le directeur du parc, Mamy Rakotoarijaona.
Les hôteliers et restaurateurs regroupés dans l’Association Ranomafana Tourisme (Arato) présidée par Raivo Sahondra Rabefarihy ont partagé le même avis avec le PNR en répondant avec optimisme que l’écotourisme ne cesse de se développer à Ranomafana car le site n’est plus devenu un site de transit des touristes. « Les opérateurs ne cessent de satisfaire les visiteurs non seulement en matière d’infrastructures d’accueil mais surtout d’offrir des services de qualité pour valoriser les potentialités écotouristiques de Ranomafana, comme l’observation des espèces de lémuriens microcebus », selon Jocelyn Razafindrabe de l’hôtel Ihary. Et ce dernier d’ajouter que les 80% des infrastructures d’accueil de l’hôtel ont déjà été réservées pour une année, grâce au partenariat avec les 18 agences de voyages de la capitale. La majeure partie sont constituées de groupes de touristes de cinq à sept personnes pour un séjour de deux à quatre jours.
Filière prometteuse
Pour dire que la filière écotourisme au sein du parc national de Ranomafana ne cesse de prospérer pour attirer les touristes à plus de 20% par an. Pour atteindre cet objectif, il s’agit de promouvoir la culture et les traditions locales, d’augmenter le séjour des visiteurs à plus de deux jours, de véhiculer l’importance de la conservation de la biodiversité et de la protection de l’environnement aux touristes et enfin de contribuer au développement socio-économique des communautés de Ranomafana. Pour cela, « le PNR déploie tous ses efforts en organisant des activités attirant les visiteurs tant nationaux qu’étrangers comme la visite du parc pour découvrir les espèces à travers les circuits « Varibolo », « Varijatsy », « Vohiparara » et « Soarano » qui font sa réputation », d’après toujours le directeur du PNR, Mamy Rakotoarijaona. S’y ajoutent la mise en place des panneaux de bienvenue dans les sites de campement et des bureaux d’accueil, le renforcement de la collaboration avec les secteurs public et privé dont les ministères, le centre de recherche pour la valorisation de la biodiversité (Valbio), l’office du tourisme, les guides, les hôteliers et restaurateurs, la promotion des produits écotouristiques à travers le site web, les films documentaires, les brochures…